
Présidée par Mme Bintou HK Fatty, Directrice de l’enfance du ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Protection sociale de la Gambie, la cérémonie d’ouverture officielle a été une opportunité pour elle de rappeler les attentes à l’entame des travaux : « Nous espérons que ce dialogue sera un tremplin vers la création d’un consensus plus large autour des approches émergentes réussies et d’une voie à suivre pour les décideurs politiques, les chercheurs afin de créer en tant qu’Africains, un monde où chaque enfant peut grandir et s’épanouir dans la dignité ; où la violence et les abus envers les enfants sont légalement interdits et socialement inacceptables ».
En effet, cette rencontre technique a pour but de partager les expériences des pays et de leurs partenaires et de définir les actions prioritaires de plaidoyer dans la prise en charge de la problématique de la mobilité transnationale des enfants victimes de traite. Présente lors de la cérémonie Mme Jagne Siga, Commissaire aux Affaires Sociales de la CEDEAO a insisté sur l’importance d’une approche régionale pour l’harmonisation des cadres juridiques et institutionnels relatifs à la protection de l’enfance et la promotion de leurs droits dans les pays bénéficiaires.
Abondant dans le même sens, Mme Aminata Kébé, coordinatrice régionale du BRAO-HCDH Projet PAPEV, s’exprimant au nom du Directeur régional du HCDH, M. Andrea Ori, a rappelé les progrès réalisés par le projet, à travers principalement le soutien des réformes juridiques et institutionnelles des pays bénéficiaires mais aussi la mise en œuvre des recommandations des mécanismes de protection des droits de l’homme. Selon Mme Kebe, cela a permis : « le renforcement de l’accès et la qualité des services avec l’équipement de près de 47 centres d’accueils d’enfants dans les pays bénéficiaires, la fourniture de près de 3330 kits de dignité aux enfants pour la protection contre la COVID-19 », mais aussi et surtout « le soutien à l’identification et la réintégration familiale de 125 enfants entre le Sénégal, la Gambie ; la Guinée e et la Guinée Bissau. » Ces résultats sont le fruit d’un partenariat qui a réuni les gouvernements et les partenaires régionaux comme le Réseau pour la protection des enfants en mobilité transnationale en Afrique de l’Ouest.
L’originalité du PAPEV est qu’il s’agit du premier projet régional de protection des enfants qui couvre, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali et le Niger. D’après le Président du comité de Pilotage en Gambie, Mr. KAJALI SONKO, l’harmonisation et la domestication des cadres régionaux, sous-régionaux et internationaux de protection de l’enfance ne suffisent pas il a affirmé que les acteurs « doivent garantir que les politiques approuvées et les engagements pris par les États membres sont suivis et mis en œuvre comme prévu et par-dessus tout, assurer qu’un financement adéquat est disponible pour la mise en œuvre du PAPEV dans sa deuxième phase de mise en œuvre ».
Pour sa part, Mme Eugenia PISANI, Chargée de Programme à l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), principal partenaire financier du projet, s’est félicité de la tenue de cette réunion et des progrès réalisés par le projet depuis son lancement.
Pour rappel, le PAPEV est une initiative du Bureau régionale du HCDH qui vise à accompagner les Etats à renforcer leur système national de protection des enfants et promouvoir la coopération transnationale dans la protection des enfants victimes de violation de leurs droits.
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