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Situation des migrants au Burkina Faso : le HCDH appuie un échange sur l’accès des migrants à la justice dans le cadre du Projet PROMIS

2 avril 2024
Situation des migrants au Burkina Faso : le HCDH appuie un échange sur l'accès des migrants à la justice dans le cadre du Projet PROMIS©
Ouagadougou a abrité les 21 et 22 mars 2024 un atelier sur l’accès des migrants à la justice au Burkina Faso, organisé avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.

Trente-six (36) participants dont six (6) femmes représentant des départements ministériels, des juridictions, l’administration pénitentiaire, les universités publiques, la CNDH, des agences du système des Nations unies et des organisations de la société civile y ont pris part.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de Monsieur Harouna KADIO, Secrétaire général du MJDHRI et de Monsieur Abdouramane BAKAYOKO, Représentant adjoint du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme au Burkina Faso.

Organisé dans le cadre du projet PROMIS, l’atelier avait pour objectif général de contribuer au renforcement de l’accès des migrant(e)s à la justice au Burkina Faso. Les activités menées ont permis de présenter un état des lieux de l’accès des migrant(e)s à la justice sur les plans juridique et pratique, d’identifier les défis importants pour un accès effectif des migrant(e)s à la justice, notamment en matière de représentation et d’assistance ainsi que les actions à mettre en œuvre pour renforcer l’accès des migrants à la justice.

Dans son allocution de bienvenue, Monsieur Bakayoko a rappelé que l’accès des migrants à la justice est un droit humain protégé par plusieurs instruments internationaux des droits de l’homme. Il a rappelé les attentes du HCDH quant aux conclusions des travaux et qui permettront au Burkina Faso de donner suite aux recommandations du Comité des Travailleurs migrants qui a invité le pays à lui fournir des informations sur cet aspect lors du prochain rapport périodique.

Le Secrétaire général du MJDHRI a remercié et félicité le HCDH pour l’appui qu’il fournit à l’initiative de cette activité qui, a-t-il indiqué, rentre en droite ligne de la vision de la Politique Sectorielle « Justice et Droits humains » 2018-2027, à savoir celle de doter le Burkina Faso, à l’horizon 2027, d’une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d’un Etat de droit qui garantit aux femmes et aux hommes, l’effectivité de leurs droits, pour une Nation pacifique et solidaire.

A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations prioritaires relatives au renforcement de capacités des acteurs judiciaires et des autres acteurs sur l’accès des migrants à la justice, la sensibilisation des migrants sur leurs droits et l’accès à la justice, l’organisation d’une rencontre internationale sur l’assistance judiciaire afin d’adresser la question de l’exigence de réciprocité dans la législation du Burkina Faso, l’amélioration générale des conditions de détention des femmes.